16 Mars 2011. 62è jour. La Tunisie se pince et se touche pour réaliser le petit miracle qu'elle vient de réaliser. Même les plus inquiets à propos de la saison touristique sacrifiée, des sit-in qui font désordre ou des 'infiletet' (dérapages?) multiformes ne vont pas jusqu'à regretter la révolution. Au contraire, les tunisiens pensent que ces inquiétudes aussi légitimes soient-elles, sont des détails de l'Histoire.
Aujourd'hui, la question politique est sur toutes les langues. Alors que quelques semaines avant, les tunisiens n'étaient friands que de foot et de sitcoms, Ils se collent tous, depuis le 17 décembre et surtout après le 14 janvier, à leurs murs virtuels ou à leurs petits écrans pour participer aux préoccupations de la cité. Cela donne, en effet, une incroyable sensation d'exister de nouveau, de respirer à pleins poumons cette exquise senteur de liberté. Liberté d'ailleurs dont il est beaucoup question dans leurs regards devenus, d'un coup, plus expressifs et vivants. Il est question aussi, de sécurité. Mais surtout de démocratie.
Démocratie dites vous?. L'éruption de multipartisme (une quarantaine et la liste n'est pas fermée) qui a pris la classe politique tunisienne - en constitution - telle une manifestation allergique printanière a fini par désarçonner plus d'un. Les observateurs savent que cette éruption cutanée finira par se calmer...Le peuple tunisien a deux ou trois traits de caractères collectifs résultant d'une civilisation millénaire. Les partis les plus inspirés s'aligneront sur ces deux ou trois reliefs et sensibilités pour exprimer les aspirations populaires et se partageront ainsi l'essentiel de l'électorat. Les autres, seront des expressions soit d'égos expansifs, soit de bulles de scissionistes invétérés.
Aujourd'hui, la question politique est sur toutes les langues. Alors que quelques semaines avant, les tunisiens n'étaient friands que de foot et de sitcoms, Ils se collent tous, depuis le 17 décembre et surtout après le 14 janvier, à leurs murs virtuels ou à leurs petits écrans pour participer aux préoccupations de la cité. Cela donne, en effet, une incroyable sensation d'exister de nouveau, de respirer à pleins poumons cette exquise senteur de liberté. Liberté d'ailleurs dont il est beaucoup question dans leurs regards devenus, d'un coup, plus expressifs et vivants. Il est question aussi, de sécurité. Mais surtout de démocratie.
Démocratie dites vous?. L'éruption de multipartisme (une quarantaine et la liste n'est pas fermée) qui a pris la classe politique tunisienne - en constitution - telle une manifestation allergique printanière a fini par désarçonner plus d'un. Les observateurs savent que cette éruption cutanée finira par se calmer...Le peuple tunisien a deux ou trois traits de caractères collectifs résultant d'une civilisation millénaire. Les partis les plus inspirés s'aligneront sur ces deux ou trois reliefs et sensibilités pour exprimer les aspirations populaires et se partageront ainsi l'essentiel de l'électorat. Les autres, seront des expressions soit d'égos expansifs, soit de bulles de scissionistes invétérés.
Il conviendrait ici de signaler l'importance de la démocratie locale et régionale pour dynamiser le développement équilibré entre les régions. Les distorsions provoquées par un modèle de développement centralisé, autocratique, régionaliste quasi tribal doublé d' système mafieux de corruption et de spoliation ont été des facteurs déterminants ayant contribué à la révolution. Par conséquent, leur élimination durable représente une de revendications les plus récurrentes des tunisiens. Il conviendrait aussi de souligner que l'acte électoral à lui seul est largement insuffisant s'il s'arrête aux structures représentatives centrales quelqu'en soit l'importance. Alors que les collectivités locales et régionales, les conseils régionaux représentatifs des forces vives de la nation veulent non seulement relayer la politique nationale de développement mais se l'approprier, s'impliquer dans sa conception et sa mise en oeuvre et lui apporter la valeur ajoutée des spécificités régionales. Le miel national se fait dans les champs de la région avec la saveur et les odeurs de terroir qui font la différence. Il est urgent de régionaliser l'Etat, mettre à niveau les plans d'aménagement et mettre de la cohérence dans les politiques sectorielles en les ancrant dans les régions. Nous appelons tous les tunisiens à s'y attacher et presser les politiciens à faire la place à cette démarche dans leurs programmes. Nous y veillerons ensemble.
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