mardi 29 mars 2011
Le Développement Durable à inscrire dans le préambule de la nouvelle constitution tunisienne.
Le DD est un terme qui a été usé et même vidé de sa substance par ceux, nombreux, qui ont beaucoup servi au peuple des slogans et des chiffres souvent creux et falsifiés. La Tunisie, avait bien un ministère de l'environnement et du DD et abstraction faite des efforts individuels de certains responsbles convaincus et certainement compétents, et il y en a, la résultante sur le terrain était réduite à néant par l'incohérence, la primauté des intérêts étroits et l'absence d'une réelle volonté politique de DD au vrai sens du mot. On réduit souvent le DD à la préservation de l'environnement et, encore plus souvent, à l'utilisation des énergies (ou technologies) propres. Alors que le DD est le condensé par excellence de la chose politique / publique qui s'adresse au ''mieux vivre (et durer) ensemble'' dans la cité. Comment dans ce cas imaginer une politique de DD qui ne fait pas du développement régional une priorité?. Comment peut-on être crédible lorsqu'en 50 ans d'indépendance, les plans quinquennaux ont produit une tunisie paraplégique et des indicateurs mirobolants et cache-misère?. Par quel aveuglement le système a conduit la tunisie au bord du précipice sans contestation aucune?. Le système politique doit avoir une conscience. Parce qu'il transcende toutes les autres constantes constituant nos acquis civilisationnels indiscutables qui définissent notre identité, le DD - comme système politique intelligent garant de l'avenir de nos enfants - devrait être inscrit dans le préambule de notre nouvelle constitution. A voir de plus près, le DD, sera alors la seule parmi ces constantes qui préserve le futur de notre condition humaine en tant que communauté.
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