Aujourd’hui, mis sous pression excessive, le gouvernement provisoire –ce sera la même situation pour le futur gouvernement aussi légitime soit-il - ne pourra que déployer des solutions incomplètes et même souvent incohérentes donc plus coûteuses et sans effets sur le développement des régions.
On ne pourra pas reprocher aux partis – notamment historiques - de produire du flou là où la clarté est demandée, ou de faire de la démagogie quand la pédagogie de la responsabilité politique est vitale au lendemain de la révolution. On ne pourra le leur reprocher tant que la période électorale est, dans toutes les démocraties du monde, consommatrice de flous, de démagogies et même de mensonges. Sauf que dans les démocraties qui se respectent, la qualité des Think Tank fait la différence entre partis. Ces experts de haute volée façonnent les doctrines, construisent les bouquets de scénarii et estiment les coûts et les risques incidents. Bref, fourbissent les armes de gouvernement d’un parti. Dans une démocratie établie, les chefs de partis sont des personnalités charismatiques, des démocrates convaincus catalyseurs de consensus. En campagne, ils vendent le programme du parti et surtout les espoirs qu’il porte à un électorat, en général bien informé, vigilant et à la limite critique. De ce fait, le plus grand reproche qui peut être fait, c’est la superficialité des programmes ( du moins ceux qui sont déjà affichés, et le désert (non pas idéologique mais) doctrinal.
On ne pourra pas reprocher aux partis – notamment historiques - de produire du flou là où la clarté est demandée, ou de faire de la démagogie quand la pédagogie de la responsabilité politique est vitale au lendemain de la révolution. On ne pourra le leur reprocher tant que la période électorale est, dans toutes les démocraties du monde, consommatrice de flous, de démagogies et même de mensonges. Sauf que dans les démocraties qui se respectent, la qualité des Think Tank fait la différence entre partis. Ces experts de haute volée façonnent les doctrines, construisent les bouquets de scénarii et estiment les coûts et les risques incidents. Bref, fourbissent les armes de gouvernement d’un parti. Dans une démocratie établie, les chefs de partis sont des personnalités charismatiques, des démocrates convaincus catalyseurs de consensus. En campagne, ils vendent le programme du parti et surtout les espoirs qu’il porte à un électorat, en général bien informé, vigilant et à la limite critique. De ce fait, le plus grand reproche qui peut être fait, c’est la superficialité des programmes ( du moins ceux qui sont déjà affichés, et le désert (non pas idéologique mais) doctrinal.
Ailleurs, la faillite des idéologies a laissé la place aux outils modernes de la prospective et des feuilles de route sociopolitiques et économiques. Nos partis qui ont joué un rôle méritoire dans l’opposition à la dictature, n’ont pas eu de temps pour se préparer à gouverner si tel était leur ultime objectif. Devant cet état de fait, il conviendrait de mobiliser la technocratie pour aider le politique à voir plus clair et maîtriser les aspects techniques de son programme.
Verrait-on après cette révolution, une convergence des uns et des autres autour de la question du développement.
La coopération entre Politique et Expert, dans un environnement démocratique caractérisé par la transparence et la participation profite à la population et au pays, en principe, points de convergence de tous les intérêts. Ni slogans, ni idéologies, ni combines politiciennes nationales ne doivent parasiter cette alliance.
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